Notre planète est composée de très nombreux éléments chimiques, principalement minéraux (ou inorganiques), et, à sa surface uniquement, d'éléments organiques. Ces derniers sont élaborés par les êtres vivants, en premier lieu par les végétaux chlorophylliens, mais aussi par tous leurs consommateurs, par les décomposeurs, comme les microorganismes des sols ou des milieux aquatiques, par les différents maillons des réseaux alimentaires, etc... Ces éléments, organiques et inorganiques, circulent d'un endroit à l'autre, souvent d'un "réservoir" à l'autre, selon des modalités très variées, parfois complexes, à un rythme souvent très lent, bien différent de celui de l'échelle humaine. Ce mouvement perpétuel des éléments conditionne le fonctionnement harmonieux de la biosphère, de l'atmosphère, de l'hydrosphère et de la géosphère présentes dans la zone superficielle de la planète. Malheureusement, l'intensification des activités humaines, la multiplication des sources polluantes, l'exploitation déraisonnée de certaines ressources minérales ou des richesses apportées par le monde vivant, finissent par perturber, voire mettre en danger, certains de ces grands cycles. L'avenir de l'être humain reste fortement dépendant de sa capacité à ne pas franchir certaines limites, et à s'appliquer à réguler toutes les interactions qu'il impose aux grands cycles naturels, qui ont permis l'émergence, au cours des périodes géologiques, de conditions idéales à l'épanouissement de toutes les formes de biodiversité.
Plusieurs grands cycles géochimiques et biochimiques ont été mis en évidence et décrits par nombre de chercheurs, tout au long des derniers siècles. Cette rubrique traite les principaux d'entre eux.
- Le cycle de l'eau,
- le cycle du carbone,
- le cycle de l'azote,
- le cycle de l’oxygène,
- le cycle du soufre,
- le cycle du phosphore,
- le cycle de la matière organique (ou matière vivante)