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Les Protozoaires - Alimentation des Protozoaires - 2mn 39s

Type : Vidéo
Référence : VID 0 407 00006
Auteur : Hervé Conge

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Les Protozoaires - Alimentation des Protozoaires - commentaire / voix off

Les Protozoaires sont des organismes hétérotrophes, dépourvus de pigment assimilateur, comme la chlorophylle. Ils sont donc contraints d'emprunter les matières organiques qui leur sont indispensables soit au milieu ambiant, soit à d'autres organismes. 

Certains protozoaires parasites baignent dans divers liquides de leur hôte, ou dans leur sang, comme le trypanosome, responsable de la maladie du sommeil, ou bien encore dans le cytoplasme de cellules-cibles, comme le Plasmodium falciparum, responsable de la malaria : ces organismes sont qualifiés d'osmotrophes.

Les autres Protozoaires capturent des proies, vivantes ou mortes, au moyen de pseudopodes, comme chez les amibes, ou à l'aide de dispositifs particuliers, qui amènent les aliments à l'intérieur d'un orifice buccal: on les qualifie de phagotrophes.

Chez la Paramécie, qui est un Cilié commun, la capture et la digestion des proies sont aisément observables : celles-ci, généralement des bactéries, sont aspirées par le courant d'eau engendré par le battement de cils entourant la cavité buccale. Les proies s'accumulent dans une petite vésicule qui finit par se détacher de cette cavité. La vacuole digestive ainsi formée entreprend alors un circuit dans le cytoplasme de la Paramécie. Pendant ce trajet, des enzymes lytiques assurent la digestion des bactéries au sein de la vacuole. Les déchets seront rejetés à l'extérieur un peu plus tard...

 

 

L'alimentation de la paramécie 

Les protozoaires pullulent tout particulièrement dans les eaux stagnantes, mal oxygénées, et même l'eau malodorante d'un vase plein de fleurs fanées en est envahie. L'un d'entre eux, de relativement grande taille va nous intéresser plus particulièrement : il s'agit de la Paramécie. Ce petit animal est un matériel tout à fait adapté à l'étude de la biologie des protozoaires. Le corps de la Paramécie est recouvert de cils vibratiles. Leur battement ordonné lui permet de se déplacer rapidement, vers l'avant ou vers l'arrière, avec une égale facilité. L'implantation en spirale des cils fait que la nage du petit animal est ondulante ou vrillée, et non rectiligne.


Latéralement, le corps de la Paramécie est creusé d'une sorte d'entonnoir, lui aussi tapissé de cils vibratiles : c'est le péristome. Leur battement provoque l'entrée d'un courant d'eau orienté vers le fond de l'entonnoir. Là, une petite vésicule collecte les éléments de petite taille entrainés par le courant d'eau : on la qualifie de vacuole digestive. Les bactéries constituent l'essentiel du régime alimentaire de la Paramécie.

Une fois pleine, la petite vésicule se détache de l'entonnoir, puis entame un voyage à l'intérieur du corps de la Paramécie : elle devient une vacuole digestive. Pendant ce temps, une autre vésicule aura remplacé la première. Le contenu des vacuoles digestives est digéré petit à petit. Les produits de cette digestion diffusent dans la Paramécie et contribuent à sa croissance. Les résidus qui ne sont pas digérés seront rejetés plus tard à l'extérieur de la Paramécie.

Le corps de notre petit protozoaire absorbe naturellement de l'eau, ce qui tend à le faire "gonfler". Deux petits organites, les vacuoles pulsatiles, qui fonctionnent de manière rythmique et alternée, sont chargés d'éliminer cette eau excédentaire, mais aussi un certain nombre de déchets.

Au centre de la Paramécie, on peut parfois distinguer une grosse masse en forme de grain de Haricot : c'est le noyau végétatif. Il en existe un autre, beaucoup plus petit et invisible sur ces images : le noyau reproducteur. Car, bien entendu, la Paramécie se reproduit. Et lorsqu'elle se trouve dans de bonnes conditions de température, d'oxygénation de l'eau et en présence de suffisamment de nourriture, elle se divise....

 

Durée de la séquence : 2mn 39s

Disponible dans le format suivant : HD  720p25 mp4



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