Les sols constituent une couche relativement fine et fragile, non renouvelable à court ou moyen terme, qui représente une interface entre le monde inorganique du sous-sol (minéral) et le monde organique qui vit à sa surface (vivant). Cette sorte d’épiderme existant à la surface des continents est un mélange de matières minérales, issues de la décomposition de la roche-mère sous-jacente, plus ou moins enrichi en matières organiques d’origine animale et végétale, souvent en décomposition, lieu de vie pour d'innombrables organismes souvent méconnus : bactéries, mycéliums de champignon, vers, insectes, larves, et autres organismes fouisseurs. L’étude des sols est l’objet de la pédologie. Un sol est qualifié d'autochtone s’il a évolué sur place, ou d'allochtone, s’il a été déplacé après sa formation, comme le loess, par exemple.
La matière minérale d'un sol s’analyse en fonction de la texture, de la granulométrie et de la composition minéralogique des éléments minéraux qui la constituent (graviers, grains, limons et colloïdes). Les éléments prédominants sont habituellement les argiles, ainsi que les carbonates, les oxydes et les hydroxydes. Certains sols sont également riches en silice (sables siliceux généralement), et sont qualifiés de sols acides.
La matière organique qui entre dans la composition d’un sol peut être classée en 3 fractions principales :
- les organismes vivants, végétaux, animaux, champignons, microorganismes,…
- la matière organique en cours de décomposition
- la matière organique décomposée et stabilisée qui est qualifiée d’humus
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