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Vivre en société - les fourmis rousses - La recherche de nourriture - 8mn 22s

Type : Vidéo
Référence : VID 0 626 00014
Auteur : Hervé CONGE

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Vivre en société - Les fourmis rousses : la recherche de nourriture - commentaire / voix off

Au fait, comment et de quoi les millions de membres des grosses fourmilières se nourrissent-ils ? Nous avons passé quelques journées à proximité de certaines d'entre elles, et voici ce que nous avons observé ...


Les fourmis vont donc à la chasse. Les éclaireuses repèrent et attaquent les proies en mouvement, puis sont aidées par des compagnes. La proie, mordue et tuée par de multiples injections d'un poison, est transportée tant bien que mal en direction du nid. Parfois, pour plus de facilité, la victime est découpée en fragments. Ce fut le cas de cette abeille, ....., ou de cette punaise dont les pattes ont été sectionnées pour faciliter son transport, .... .

Les fourmis ne se nourrissent pas que de proies animales riches en protéines, ou de graines riches en lipides, ... . Elles raffolent du miellat des pucerons, ce liquide sucré émis par l'anus de ces minuscules insectes installés en rangs serrés sur les plantes et les arbres proches de la fourmilière. Ce miellat constitue à lui seul jusqu'à 60 % des ressources alimentaires des fourmis.


Les reines, les mâles, les nourrices et toutes les autres fourmis qui ne quittent pas le nid, sont-elles condamnées à être privées d'un aliment aussi délectable ? Eh bien non ! Observons attentivement les 2 fourmis suivantes… Ces 2 fourmis sont en train d'échanger de la nourriture : la première sollicite la seconde en lui caressant la tête avec ses antennes. L'autre, en signe d'acceptation, écarte ses mandibules et régurgite un peu de liquide sucré, qui est absorbé par la solliciteuse. Cet échange de nourriture liquide est appelé "trophallaxie". C'est par cette méthode que les ouvrières gavées de miellat alimentent les individus restés au nid, en particulier les reines.

Elles stockent dans une poche voisine de leur estomac, le jabot, d'importantes quantités de liquide nutritif, puis le redistribuent en fonction des demandes. La nourriture ainsi stockée n'est donc pas réservée aux récolteuses, mais à l'ensemble des membres de la colonie : le jabot des ouvrières est donc un estomac social, un estomac pour tous en quelque sorte....

 

Durée de la séquence : 8mn 22s

Disponible dans le format suivant : HD  720p25 mp4



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